domingo, 12 de septiembre de 2021

sábado, 11 de septiembre de 2021

11 - S (IN MEMORIAM)



NEITHER FORGETTING NOR FORGIVENESS


domingo, 5 de septiembre de 2021

23143


Todos los fantasmas van saliendo
La puta garrapata vomitando
Odio
Y legiones de idiotas
Tragando con delectación
Su mierda

Mañana
Otra temporada
The Condor's Nest
Donde nada es
Lo que parece

jueves, 26 de agosto de 2021

23133


The mind is its own place, and in itself can make a heaven of hell, a hell of heaven...





Freely they stood who stood, and fell who fell





Who overcomes
By force, hath overcome but half his foe





Awake, arise or be for ever fall’n





All is not lost, the unconquerable will, and study of revenge, immortal hate, and the courage never to submit or yield





Never can true reconcilement grow where wounds of deadly hate have pierced so deep...





I sung of Chaos and Eternal Night,
Taught by the heav'nly Muse to venture down
The dark descent, and up to reascend...





Me miserable! Which way shall I fly
Infinite wrath and infinite despair?
Which way I fly is hell; myself am hell;
And in the lowest deep a lower deep,
Still threat'ning to devour me, opens wide,
To which the hell I suffer seems a heaven





Seized us, though undismayed: long is the way
And hard, that out of hell leads up to light;
Our prison strong, this huge convex of fire





Long is the way and hard, that out of Hell leads up to light





They, looking back, all the eastern side beheld
Of Paradise, so late their happy seat,
Waved over by that flaming brand, the gate
With dreadful faces thronged and fiery arms:
Some natural tears they dropped, but wiped them soon;
The world was all before them, where to choose
Their place of rest, and Providence their guide;
They, hand in hand, with wandering steps and slow,
Through Eden took their solitary way.





Better to reign in Hell, than to serve in Heaven


"THE PRINCE OF DARKNESS IS A GENTLEMAN"

(King Lear: Act 3 Scene 4)


miércoles, 25 de agosto de 2021

martes, 24 de agosto de 2021

EPÍLOGO



« Junto a un balcón, en una ciudad, en una casa,
siempre habrá un hombre con la cabeza, meditadora y triste,
reclinada en la mano.
No le podrán quitar el dolorido sentir… »

Azorín: «Castilla (Una ciudad y un balcón)»

NANTES






Il a plu sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m'était encore inconnue
Je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage:

"Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d'espoir
Il a demandé à vous voir."


A l´heure de sa dernière heure
Après bien des années d'errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu'il s'en était allé
Longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu'il m'était revenu
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d'un couloir
Assis près d´une cheminée
J'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l'habit du dimanche
Je n'ai pas posé de questions
A ces étranges compagnons
J'ai rien dit, mais à leurs regards
J'ai compris qu'il était trop tard
Pourtant j'étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue
Il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais l'histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un "je t'aime"
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l´ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin

martes, 17 de agosto de 2021

lunes, 16 de agosto de 2021

SISTEMA SOLAR

UNIVERSO MUNDO